Orage d’été
Nuages noir électriques, pluie de peine en été, le cœur vide.
Grande gigue, va-t’en vite ! L’orage va gronder.
Le ciel est opaque.
Dans un instant la pluie va tomber. Silence au phare.
De biens fades trombines accompagnent maintenant le premier éclair qui jaillit ; et tandis que l’eau imprègne mes habits, avec émoi mes yeux admirent.
Le ciel si gris vint à fondre, je suis maintenant à l’abri.
La déferlante s’invite au temps, la décadence de pluie battante.
La tristesse prend fin enfin dans le calme.
Après la pluie, le beau temps ; la fin d’un vide dans mon cœur scintillant.
Les oiseaux chantent, la vie reprend, sans un bruit, la douce brise quand vient le vent.
Je suis pauvre, tant pis. La richesse vient de nos âmes.