Maître Feng
À l’époque pré-dynastique où personne ne prêtait guère
attention aux dires de ce dingue de Dang Yoya
élève du fils de l’oracle,
Relatés dans cette fable ;
Ma légende raconte l’histoire d’un messager au Cœur tendre.
Jamais au grand jamais mon maître, ses frères d’arme le trahirai
Fiers guerriers de la période combattante.
Il ne resta plus que la montagne ce jour
Où sous une lune de l’Est,
il naquit dans un silence
éloquent, presque audible
tel la sagesse immobile
immuable à travers les temps.
Les voix qu’elle entendais lui murmuraient de l’appeler Feng.
Après avoir mis Bât, c’est l’oracle cette nuit-là qui décède.
On dit que la foi en ce maître qui,
N’eut jamais eu dû faire face à une défaite cuisante,
rendait inefficace
les armes à feu face
à une foule rebelle,
qui déboule et qui fièrement, poussant son cri de guerre,
terrasse l’adversaire,
qu’elle piétine allégrement.
Cet enfant pourrai être l’heureux présage qu’on attendait.
Mais
Maman fut la première victime de Feng le nouveau-né !
Dang ;
Missionné par l’empire à traverser les pires sévices
Les dires des passants
Firent des dégâts fracassants sur le courage des gars
Éviscérés plus tard
par un sabre japonais dont la lame aiguisée se fait
porteuse du salue de leurs pauvres âmes égarées dans la brume,
présente en ce temps-là dans la forêts de Sequoia
de la vallée de Feng où fut entrainé Dang Yoya.
La montagne est son domaine favoris
Il l’escalade puis la tient à bout de bras
Ses forces il décuple lorsque
Dos au soleil son ombre lui sourit.
Cette méditation lui rend au centuple
Les prairies sont autant de chants de flûte
Pour son esprit impatient à mener sa lutte.
Ainsi s’achève, lorsque porté par le vent,
Ce récit fabuleux rapporté à travers les temps
Devint le grand chêne que le petit gland fit naître
Dont la sève, servit à nourrir maître Dang.