Lubie d’une divine naissance
J’amorce un texte, j’allume ma torche
Des peu-clo dans une poche
Mon courage dans l’autre;
Il faut que je les sortes
Pour écrire ces mots.
Tout comme un môme fredonne
une chanson qui lui ai resté dans la tête,
Je chasse mes fantômes lorsque
Depuis la cime d’un dôme
Je fais la fête.
Aller au ciel aujourd’hui me rendrai triste.
Car je partirai alors au moment où,
tu arriva dans ma vie morose
Dans laquelle tu m’apporte l’ombre le jour, de la lumière la nuit et
Autant de parfum pour moi que celui de milles roses.
Un joli cœur devrai pouvoir te crier sa joie,
mais d’un cri j’ai peur de te voir fuir au loin.
Je préfère noircir cette page vierge et t’écrire avec la foi,
Que je verrai voir naître un jour en toi, au moins
Un ventre rond, ainsi qu’un sourire sincère et bon.