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Nyctalope

Le monstre de vie m’enivre d’un souffle né de la froideur du néant.

Son être vibre et fais trembler mon âme, sa vie insufflée par mes crocs incisifs; d’une faim sans fin apparait son reflet doré.

Se nourrir d’un âne n’est pas bien plus sympathique lorsque la biche s’enfuie. Éternels souvenirs d’Afrique, d’Asie, pêchés charnels répétitifs et passion noircie.

La bouffe cette boisson interdite, frais, coagulant; tiédeur se mêlant risque sans cible, peintre d’un tableau hurlant invincible.

Forêts pourpres, à la lumière faisons semblant ensemble que nous réfléchissions invisibles, les recettes de la soupe, dérangé pendant son met par le bruit des volets bâtant. A l’ombre faisons couler la cire, planter l’arbuste gris dans un désert brulant.

Notre nature fausse aux lions, lire ces ratures sur une lettre qui éclate d’amour signée sans nom, d’une tâche et du goût rend l’explication moins longue.

Ma destinée se rend la nuit, damnation adéquate.
Un monstre volant s’ennuie, de bon ton câlin mordant…

Auteur : Etienne Leriche

Écrit le : 17/12/2016
Une prose inspirée de mon animal totem : le vampire.

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