Sans titre
La plume décide au fil
J’allume mérite docile
La vue périt au Nil
Ça tue frémit aussi
Dans ce grand capharnaüm gigantesque, je ne suis qu’un humble brin d’herbe
Sans le temps de faire un tour au bois, je ne puis apprécier son calme
Dans la tempête je dois garder le cap, au son des aubois goûter un vin âpre
Les tentations son nombreuses ici
Je ne suis qu’un homme arpentant le chemin, point de jugement dans la façon douteuse qui rit
Écris, écris me dis-je. Je me suis perdu ces temps-ci. Trop longtemps que ça dure, ça urge aussi.
Dans le temps qui passe, je cours trop vite. Sans prendre le temps d’apprécier le paysage. J’aimerai une fille sage et m’arrêter un moment.
J’ai perdu mon épée, égarée dans le vent. Je souhaite la retrouver l’espace d’un instant. Apprécier.
Et l’espoir m’anime. Toutes ces ratures m’abiment. J’en perds ma vanité, je ne souhaite pas bricoler ma vie.